En juillet et en août, les salles de lecture des Archives de l’État restent ouvertes, malgré une légère adaptation de l’horaire. Toutes les salles de lecture, sauf celle du CegeSoma, ferment entre 12h et 13h. Les Archives générales du Royaume ouvrent leurs portes à 9h au lieu de 8h30.
Le 1er décembre 2025, les Archives de l’État organisent pour la première fois une conférence nationale sur les archives. Nous souhaitons ainsi renforcer la collaboration au sein du secteur archivistique belge. Nous visons les partenaires et parties prenantes de notre institution, ainsi que toute personne intéressée par le secteur des archives au sens large.
Ce 16 juin 2025, le Tribunal correctionnel de Charleroi a reconnu coupable un receleur d'archives publiques. Il s'agissait de documents datant principalement de l'époque napoléonienne, émanant de hauts fonctionnaires et d'officiers supérieurs. L'enquête menée à la suite d’une plainte des Archives de l'État a nécessité plusieurs perquisitions et de patientes expertises.

Avec la trilogie Lettres de soldats au service de la France, réalisée avec son père René Wilkin, Bernard Wilkin, archiviste aux Archives de l’État à Liège, donne la parole aux plus de 25.000 Liégeois engagés dans les armées de la République et de l’Empire français entre 1795 et 1815. Un témoignage unique, humain et bouleversant.

Dans Jusqu’à la moelle, Bernard Wilkin, archiviste aux Archives de l’État à Liège, s’associe à Robin Schäfer et à une équipe internationale d’historiens et d’archéologues pour explorer le destin souvent méconnu des corps de soldats tombés sur les champs de bataille au XIXᵉ et au début du XXᵉ siècle.

Xavier Rousseaux (UCLouvain) et Laurence Druez (Archives de l'État à Liège) donneront le vendredi 11 avril 2025 au Musée des Beaux-Arts de Charleroi une conférence sur la collection photographique de la Police technique et scientifique. En cette année 2025, qui marque précisément le centenaire de l’institutionnalisation des laboratoires dits de « Police technique et scientifique », cette conférence s’attachera à le souligner, en épinglant une affaire judiciaire de la région carolorégienne richement documentée.
Le quatrième numéro de la Revue d’Histoire liégeoise vient de paraître. Lancée il y a 4 ans, cette revue a une vocation historique et traite du pays de Liège au sens large.

Cette institution, l’une des plus hautes juridictions du Saint-Empire romain germanique, a marqué l’histoire des anciennes principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy dont les ressortissants faisaient fréquemment appel à cette instance pour résoudre leurs différends. Ses archives d’une richesse exceptionnelle, conservées aux Archives de l’État à Liège et détruites en partie en 1944, ont bénéficié d’un immense travail de réhabilitation. Elles sont enfin disponibles et ouvrent la voie à de nombreuses recherches prometteuses.

A partir du 1er janvier 2025, les actes de décès ne deviendront publics qu’après un délai de 75 ans, du moins en ce qui concerne les actes dressés avant le 31 mars 2019. Les conditions de consultation d’actes non publics deviennent en outre plus sévères. Le moteur de recherche des Archives de l’État ne contient qu’un nombre limité d’actes de décès de plus de 50 et de moins de 75 ans. Ils seront retirés lors de la prochaine mise à jour. Pour le reste, cette nouvelle législation aura peu d’impact sur les consultations via les Archives de l’État.
