Cette journée d’étude organisée par les Archives de l’État à Mons, en collaboration avec le Mons Memorial Museum, a pour but d’investiguer les problématiques des dommages de guerre et de la reconstruction, au regard, notamment, du riche fonds d’archives conservé aux Archives de l’État à Mons.
L’intérêt des archives des dommages de guerre dépasse de loin la Seconde Guerre mondiale. Elles nous éclairent sur la période antérieure au conflit comme sur la reconstruction. Le degré inégalable de leur précision et le nombre de dossiers conservés font d’elles, en synthèse, une source inestimable pour l’histoire du XXe siècle. Cela n'est pas différent pour les dossiers de dommages de guerre du Hainaut, maintenant valorisés dans une exposition, une journée d'étude et un livre.
Mettre en valeur un important fonds d’archives récemment transféré aux Archives de l’État à Mons : telle était la tâche assignée. Cette mission a été accomplie avec brio par les auteurs du présent ouvrage, généreusement illustré. L’intérêt des archives des dommages de guerre dépasse de loin la Seconde Guerre mondiale. Elles nous éclairent sur la période antérieure au conflit comme sur la reconstruction. Le degré inégalable de leur précision et le nombre de dossiers conservés font d’elles, en synthèse, une source inestimable pour l’histoire du XXe siècle. Ce livre ne pourra que vous en convaincre.
Entre 1940 et 1945, près de 47 000 biens immobiliers ont été détruits ou endommagés dans la province de Hainaut, soit un peu moins de 10 % du total des immeubles existants en 1939. Dès l’été 1940, mais surtout après la Libération en septembre 1944, les citoyens belges ayant subi des dommages peuvent introduire une demande de réparation. Les procédures mises en place donnent lieu à la production d’une énorme quantité de dossiers. L’exposition se propose d’illustrer la grande richesse de ces dossiers et l’intérêt qu’ils présentent pour de nombreux domaines de l’histoire. Cinq villes du Hainaut et leurs environs ont été étudiés plus particulièrement : Charleroi, La Louvière, Mons, Saint-Ghislain et Tournai. Ce choix est justifié par l’ampleur des dégâts qu’ont subis ces localités, principalement en mai 1940 et au printemps 1944.
Le lundi 5 février, au cours d'une séance académique festive, les Archives de l'État ont dit adieu à l'Archiviste général du Royaume Karel Velle, qui a exercé cette fonction pendant plus de 18 ans. Les collaborateurs de tous les services des Archives de l'État ainsi que de nombreux représentants de la Politique scientifique fédérale et des institutions partenaires belges et étrangères, des amis et sa famille étaient présents et lui ont prodigué des adieux très chaleureux.
Attention : dans le courant des mois de septembre, octobre et novembre, 9 de nos salles de lecture (AGR2 – Archives de l'État à Liège – Archives de l'État à Mons – Archives de l'État à Tournai – Archives de l'État à Anvers – Archives de l'État à Beveren – Archives de l'État à Bruges – Archives de l'État à Courtrai – CegeSoma) fermeront leurs portes pendant une semaine pour récolement annuel. Lors des opérations de récolement des fonds, dont le calendrier diffère d’un dépôt à l’autre, nous contrôlons systématiquement nos magasins d’archives pour vérifier l'absence de lacunes depuis le récolement précédent. Du temps est également prévu pour le traitement matériel d'archives nouvellement acquises.
En janvier 2023, les Archives de l'État ont lancé leur nouveau site des sources généalogiques. Comme annoncé il y a 6 mois, les inventaires - classés par province et par commune - des registres paroissiaux et des registres de l'état civil seront mis hors ligne sur l'ancien site internet. À partir du 17 juillet 2023, les registres paroissiaux et les registres de l'état civil ne seront plus que consultables que via le nouveau site des sources généalogiques. Concrètement, cela signifie que les URL contenant https://search.arch.be/... pour la généalogie disparaîtront.
Ce vendredi 9 juin 2023, c’est la Journée Internationale des Archives ! Le moment idéal pour réfléchir à une question qui nous est souvent posée : Pourquoi les Archives de l’État ne numérisent-elles pas tout ? Découvrez la réponse dans cette vidéo de 2 minutes 15 secondes.
Nul ne peut l'ignorer : l'importance sociale des archives s'accroît. En témoigne notamment l'augmentation du nombre de questions parlementaires sur nos activités. Découvrez dans le rapport annuel de l'année 2022 un aperçu des diverses tâches des Archives de l'État qui ont toutes pour but ultime la mise à disposition du plus grand nombre d'informations fiables. Cet objectif est mené par 272 collaborateurs qui travaillent tant en salle de lecture qu'en coulisses. En 2022, les Archives de l'État ont acquis quelque 12 km linéaires d'archives, portant le total des archives gérées à plus de 385 km linéaires d'archives. Plus de 5,5 km linéaires d'archives ont été rendus accessibles par le biais d'inventaires et d'autres accès aux archives. Plus de 100 millions de pages ont été consultées lors de plus de 2 millions de visites en ligne. Mais 2022 a également apporté de (nouveaux) défis et préoccupations.
Ce 8 mai marque le 78e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Les Archives de l’État organisent une collecte d’archives privées pour sauvegarder la Mémoire des années 1940-45.