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Tuer au nom d'Allah. Radicalisation ou subculture? Les combattants européens en Syrie

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Le 25/05/2016Tarifs : Entrée libreContact : ambar.geerts@cegesoma.be - 02 / 556 92 11

Environ 500 jeunes adultes, âgés de 20 à 30 ans, ont quitté la Belgique pour se rendre en Syrie et rejoindre l'un des groupes terroristes les plus redoutables, l'État islamique, également connu sous l'acronyme arabe Daesh. Comment comprendre ce phénomène inquiétant et interpellant ? Pour évoquer cette question difficile, nous avons invité le professeur Rik Coolsaet (Université de Gand & Egmont-Royal Institute for International Relations) le mercredi 25 mai 2016 au CegeSoma.

Quel est le rôle de la religion ?
Ils sont des milliers d'Européens issus de milieux divers à suivre cette trajectoire. Pourquoi sont-ils attirés par l'État islamique ? Contrairement à ce que l'on croit, la religion n'est pas la composante essentielle de ce choix. Europol a récemment reconnu le déclin du rôle joué par la foi dans la question des combattants étrangers. En effet, au fur et à mesure que les vagues de combattants se succèdent, la religion semble passer à l'arrière-plan.

La radicalisation: pas de lien de cause à effet
Un des concepts clés souvent épinglé pour comprendre le phénomène est celui de la radicalisation. Mais après une décennie de recherches, force est de constater que ce concept reste flou et qu'il n'y a pas non plus nécessairement de lien de cause à effet entre des croyances radicales et le passage à l'acte.

'No future' : l'absence d'horizons
La vague actuelle de combattants, c'est-à-dire la quatrième, se présente essentiellement comme un canal pour les comportements déviants ou, pour certains, comme un voyage vers l'utopie, fondé sur une sous-culture du 'no future'. Ce 'no future' est au cœur même de ce qui pousse ces jeunes à s'engager. C'est le moteur de cette vague de combattants. Partir vers la Syrie, c'est échapper à une vie qui semble n'offrir aucun horizon.

En pratique:
- Quoi ?: “Tuer au nom d'Allah. Radicalisation ou subculture? Les combattants européens en Syrie”, une conférence de Rik Coolsaet, en coopération avec l'Institut Egmont (Royal Institute for International Relations).

- Qui ?: Rik Coolsaet est professeur de relations internationales à l'Université de Gand et Senior Associate Fellow à l'Institut Egmont. Il est notamment l'auteur d'une étude intitulée Facing the Fourth Foreign Wave (disponible sur http://www.egmontinstitute.be/wp-content/uploads/2016/02/egmont.papers.81_online-versie.pdf). Il intervient régulièrement dans les médias sur les questions de terrorisme et d'engagements en Syrie (http://www.rikcoolsaet.be). Il est par ailleurs spécialiste de la politique étrangère de la Belgique.

- Quand ?: Le mercredi 25 mai 2016 à 14h30

- Où ?: Dans la salle de conférence du CegeSoma, 29 square de l'Aviation, 1070 Bruxelles

La conférence aura lieu en français.
Entrée gratuite mais sur inscription préalable via ambar.geerts@cegesoma.be ou au 02/556 92 11

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