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Les soldats des Cantons de l’Est morts pendant la Première Guerre mondiale

Inauguration d'une exposition et présentation d'un livre

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Le 12/11/2017Parlement de la Communauté germanophone - Platz des Parlaments 1 - 4700 Eupen Heures d'ouverture :

A 10h30.

Tarifs : Entrée libreContact : info@pdg.be - +32 (0)87/31 84 00

En ce mois de novembre riche en symboles, le Parlement de la Communauté germanophone organisait, en coopération avec les Archives de l’État à Eupen, une matinée dédiée au vécu des soldats des Cantons de l’Est morts pendant la Première Guerre mondiale et à leur mémoire. Organisé ce dimanche 12 novembre 2017 dès 10h30, l'événement avait également pour but de donner le coup d'envoi à une série d’évènements prévus en 2019 sur le changement de nationalité à la suite du Traité de Versailles et le 100ème anniversaire de l’appartenance de notre région à la Belgique.

Inaugurée le 12 novembre 2017, l’exposition « Erige une pierre pour moi à la maison. » Le vécu au pays et au front : les soldats tués lors de la Première guerre mondiale montre, à l’aide de documents personnels et de données statistiques, la vie et la mort des soldats au front de la Première guerre mondiale, originaires des Cantons de l’Est et de la région d’Aix‑la‑Chapelle. Parmi les thèmes abordés se trouve aussi la perte d’un être cher pour les parents, épouses, frères et sœurs au front intérieur, le « Heimatfront ».  Conçue par l’université populaire d’Aix-la-Chapelle en collaboration avec les Archives de l’État à Eupen et l’Université d’Osnabrück, l’exposition est accessible jusqu’au 1er décembre 2017 au Parlement de la Communauté germanophone de Belgique.  

L’inauguration de l’exposition a été couplée à la présentation d’un livre en allemand de Max Neumann intitulé « Mort pour la patrie – les monuments de guerre de la Première guerre mondiale dans les cantons Eupen, Malmedy et St. Vith (1918-1940) – Témoignages d’un conflit identitaire » (Gestorben für das Vaterland – Die Kriegsdenkmäler des Ersten Weltkrieges in den Kantonen Eupen, Malmedy und St. Vith (1918-1940) – Zeugen eines Identitätskonflikts).
Le jeune historien Max Neuman présenta son livre publié par les Archives générales du Royaume dans la série Sources et recherches sur l’histoire des belges germanophones (Quellen und Forschungen zur Geschichte der Deutschsprachigen Belgier). Ce livre est le fruit de ses recherches et l’auteur y montre dans quelle mesure la culture de commémoration dans les Cantons de l’Est après la Première guerre mondiale est le reflet d’un conflit identitaire d’après-guerre. Ce faisant, il pose aussi la question de « l’identité nationale » et se penche de manière approfondie sur le concept de « patrie » (« Vaterland » et « Heimat »), surexploité au cours de la guerre. L’auteur étudie également les motifs religieux et pacifistes de cette culture de commémoration particulière de la région d’Eupen, Malmedy et St. Vith devenue belge dès 1920.

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